21 Septembre 2016
Aujourd'hui, 21 septembre, c'est la Journée Internationale de la Paix.
Merveilleux.
Une trêve d'un jour dans le conflit syrien qui fait des dizaines ou centaines de morts chaque semaine ? Dans les querelles personnelles intestines à l'approche de l'élection présidentielle? Dans la guerre que tous ou presque vouent à l'autre, qu'il soit différent, par son origine, ses croyances ou sa vie, ou au contraire trop semblable ? Ou plutôt une journée de la "paix intérieure", idéal de vie relégué dans les sphères obscures d'une philosophie ou d'une spiritualité cataloguée comme "vieux jeu" ou comme une "vaste fumisterie"?
Pas vraiment...
Aujourd'hui, c'est aussi le premier jour de l'automne, et les larmes de pluie qu'il apporte symboliquement tombent avec ironie sur cette célébration artificielle et qui devrait être au fondement de la vie chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde : la paix.
Un idéal recouvert sous des seaux d'eau de haine et de sang, dont cette journée symbolique, certainement baignée de discours empreints de naïveté ou d'hypocrisie politicienne, semble consacrer le renoncement. Comme s'il était normal, aussi, les 364 autres jours, que la guerre règne en maître. Et soit devenue inconsciemment notre pain quotidien empoisonné.